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Formation des étudiants - Master
Séminaire de Littérature française de la Renaissance à l’Université de Toulouse Jean Jaurès (2009-2018)
2009 : La réception d’un corpus antique à la Renaissance : l’exemple des Moralia de Plutarque On étudiera dans ce cours les différentes formes de réception dans l’humanisme des Moralia de Plutarque – somme de la païdeia antique et ensemble de traités relevant de différents genres –, que ce soit en considérant les éditions du texte, les traductions en latin et en français, ainsi que la réutilisation que peuvent faire du corpus les écrivains de la Renaissance dans leurs propres œuvres.
2011 : Littérature et savoirs à la Renaissance On s’intéressera dans ce cours aux échanges qui s’opèrent à la Renaissance entre des œuvres considérées comme « littéraires » et les « savoirs », entendus comme les sciences consacrées par la classification universitaire traditionnelle : théologie, droit, médecine, philosophie, cette dernière comprenant la logique, la morale, la physique et la métaphysique. Cela conduira d’une part à mesurer, sous la forme de quelques sondages, les déplacements, gauchissements et subversions que les premières font subir aux seconds, d’autre part à mieux cerner ce qui fait l’originalité de l’ « espace littéraire » dans une période qui inaugure la modernité.
2012/13 : Entre écrit et oral à la Renaissance : « L’écriture comme présence » Pour ce séminaire, nous reprenons le titre du livre de Gérard Defaux (Marot, Rabelais, Montaigne : l’écriture comme présence, Paris, Champion, 1987) afin d’en préciser la problématique et d’en élargir le domaine (auteurs, disciplines) d’application. Le rapport entre « écrit » et « oral » est en effet central et complexe en cet Age de l’Imprimerie qu’est la Renaissance, et doit être rapporté à d’autres articulations connexes (« esprit » vs « lettre », « res » vs « verba »…), de même qu’il touche divers domaines de « savoir » tels que la spiritualité, le droit ou la « littérature ». Après un certain nombre de mises au point générales, le cours se centrera bien évidemment sur cette dernière, et envisagera la question dans divers genres et chez divers auteurs (poésie, récits de voyage, œuvres érasmiennes, fiction rabelaisienne, Essais de Montaigne…).
2014/15 : Littérature et vérité au XVIe siècle Il s’agira dans ce séminaire d’examiner les différents « Régimes de vérité » (M. Foucault) que la « littérature » du XVIe siècle se plaît à mobiliser et investir. Les représentations littéraires sont en effet particulièrement révélatrices d’une période qui recycle, sous l’angle de la rupture le plus souvent, des coordonnées qui lui sont antérieures, ou qui invente de nouvelles modalités du vrai, du vérace, du véridique ou du vraisemblable. A partir d’œuvres relevant de genres variés, le cours envisagera ainsi ces dernières, selon leur socle religieux, testimonial, rhétorique, poétique, ou encore narratif.
2016/17 : D’une plume de fer - ‘Littérature’, politique et religion sous les guerres civiles en France A partir de 1560 se multiplient en France les textes qui expliquent le bien-fondé des arguments des catholiques ou des huguenots, et le recours à la force et aux armes par les uns et les autres. Même après l’Edit de Nantes en 1598 ce climat de tension se maintient, comme en témoignent tout particulièrement Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, dont on célèbre en 2016 les 400 ans de la publication. Ce séminaire entreprendra de voir comment la « littérature » profane, dans ses différents visages (rhétorique, poétique, satirique…), a pu refléter ces conflits politiques et confessionnels, en une période cruciale et dramatique de notre histoire.
2017/18 : L’œuvre de François Rabelais et la Renaissance (1500-1565) Paraphrasant en partie dans son titre celui du célèbre livre de Mikhaïl Bakhtine (L’œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance), ce séminaire entend considérer l’œuvre de Rabelais, dans un spectre chronologique qui va de la première génération des humanistes incarnée au sein de la diégèse par Gargantua et son père Grangousier à la publication posthume de la première édition en cinq livres (1565), comme reflétant de façon remarquable les évolutions, tensions et problèmes en tous genres qui caractérisent la période. Si l’on sera donc attentif aux questions historiques, politiques, religieuses, herméneutiques ou encore philosophiques qu’intègre la geste, on n’oubliera jamais d’envisager comment la fiction met en scène ces dernières, ainsi que la place et le mode d’interprétation qu’elle requiert, dans le prolongement, du lecteur.
Masters soutenus et en cours
Soutenus
* « La nourriture et le vin dans le Quart Livre de Rabelais » (M. Jordan), 2011
* « L’éthique de la lecture chez Rabelais » (L. Bertos), 2012
* « L’économie de la parole dans l’Heptaméron » (N. El Baraka), 2015
* « Fictions des daimons à la Renaissance » (S. Desmoulins), 2015
En cours de M2
* « Recourir au ‘discours’ en France en temps de troubles (1550-1580) : une inspiration italienne ? » (E. Montané)
* « L’anti-italianisme des Tragiques d’Agrippa d’Aubigné - Formes et enjeux d’une xénophobie » (E. Clavreul)
* « La parrêsia dans les Tragiques d’Aubigné » (M. Parayre) Date de création : 21/07/2017 @ 17:48 |