La fiction est ici envisagée comme catégorie et pratique, que ce soit la fiction littéraire dans ses rapports avec la « fantaisie » ou le plasma, ou son usage dans les discours savants de la Renaissance, philosophie, morale, droit, science, histoire. Cela concourt à problématiser la notion telle que l’envisagent les théoriciens contemporains.

 

Ressources

 

Fictions « littéraires »

 

« Frontière de la fiction, fiction de la frontière : les Essais de Montaigne », Frontières de la fiction, Nota bene et PU de Bordeaux, 2001, p. 181-194

paru également sur http://www.fabula.org/forum/colloque99/212.php

 

« Montaigne, Les tours de la ‘fantasie’ », Camenae n°8, décembre 2010, site de l’Université Paris IV-Sorbonne

http://www.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/14-_Guerrier.pdf

 

Fictions et savoirs

 

« Fiction du savoir à la Renaissance » (O. Guerrier, éd.)

https://www.fabula.org/colloques/sommaire1562.php

La fiction est à la mode. Objet de prédilection des poéticiens, pierre de touche de la narratologie, elle fascine également aujourd’hui les philosophes, épistémologues et autres cognitivistes, dans sa valeur aussi bien heuristique qu’expérimentale. Depuis quelques années, le groupe de recherche « Fabula » (http://fabula.org), fondé par A. Gefen et R. Audet, s’est attaché à en préciser encore les contours et les usages, au travers notamment de deux manifestations, un colloque en ligne, « Frontières de la fiction » et publié dans la revue Modernités avec une préface de Th. Pavel, ainsi que les récentes journées d’Aix-en-Provence, « Logiques et esthétiques de la fiction » : après avoir, dans une optique tantôt théorique tantôt diachronique, chercher à clarifier l’interrogation contemporaine sur les critères de fictionalité et de littérarité, la réflexion du groupe de recherche Fabula s’est poursuivie par un dialogue avec les philosophes, visant à définir le statut logique, épistémologique

 Le présent colloque, dirigé par Olivier Guerrier (Université Toulouse le Mirail), paru en partie dans la revue Littératures (automne 2002 - Presses Universitaires du Mirail), tente d'interroger dans leur singularité les relations qui se tissent entre les discours de savoir et la fiction à la Renaissance.

« Fictions du droit et espace littéraire »

https://www.fabula.org/colloques/document88.php

 

« Les fictions juridiques et leurs avatars humanistes », « Entre le vrai et le faux », C. Bonnet, A. Grand-Clément, P. Payen (éds), Pallas, n°91, 2013, Toulouse, PU du Mirail, p. 135-144

http://journals.openedition.org/pallas/466

 

« Fiction et vérité chez G. Bruno », octobre 2014, Toulouse, Muséum d’Histoire naturelle

Voir la conférence à https://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/fiction_et_verite_chez_giordano_bruno_olivier_guerrier.16757

 

« Une “histoire parfaite” ? L’histoire et ses fictions à la Renaissance », L’Histoire à la Renaissance – A la croisée des genres et des pratiques, R. Darmon, A. Desbois-Lentile et A. Vintenon (éds), Paris, Classiques Garnier, 2015, p. 95-109

https://classiques-garnier.com/l-histoire-a-la-renaissance-a-la-croisee-des-genres-et-des-pratiques-une-histoire-parfaite.html

 

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Qui dit fiction dit vérité et l’enquête se centre ici sur « les régimes de vérité » à la Renaissance, appliquant à la période une notion développée par M. Foucault, dans ses derniers cours au Collège de France en particulier. Accent est mis sur la parrêsia, et les formes qu’elle peut prendre dans la « littérature » du temps au sens large. La perspective peut s’élargir également au-delà du XVIe siècle, et à divers domaines disciplinaires.